jeudi 5 juin 2008

Abû Yazîd dit un jour à Mûsâ b. 'Abd ar-Rahîm.: - De quoi parles~tu ? - Du renoncement, dit-il. - Renoncement à quoi ? rétorqua-t-il . - Au monde !, répliqua l'autre. Abû Yazîd rompit toute relation avec lui en s'exclamant: Je pensais qu'il parlait d'une chose, or le monde n'est rien. A quoi renonce-t-il donc alors ? .
Au-dessus de l'intellect en recherche est un autre intellect qui ne cherche pas, qui demeure dans son être pur et simple, saisi dans cette lumière
L’homme ordinaire ne perçoit donc de l’univers que sa multiplicité, tandis que le soufi, le perçoit dans son unicité, étant devenu lui-même un, « en ayant effectivement réalisé toutes les Vérités universelles qui se reflètent dans sa forme terrestre ». Ou, en d’autres termes, dès lors que « sa « réalité intérieure » s’identifie à celle de la totalité de l’univers ». Il sera alors identifié à l’ « Homme parfait », à l’« Homme universel », parce que, pour lui, les Réalités divines ne seront plus « voilées » par rien.










Quand les portes de la perception sont ouvertes, toutes les choses apparaissent comme elles sont vraiment, infinies